Je me souviens de Mécistée enfant à la grâce d’infante dont l’intranquillité retenue, affleurante suspendait
le temps. Elle est à présent artiste, attrapeuse de rêves qu’elle insuffle parfois aux photographes.


Photographies
Je me souviens de Mécistée enfant à la grâce d’infante dont l’intranquillité retenue, affleurante suspendait
le temps. Elle est à présent artiste, attrapeuse de rêves qu’elle insuffle parfois aux photographes.
Il ne se passe pas une séance de photographie avec les Naïades sans un souffle de magie.
Leurs voix mêlées m’ont entourée, résonnant du lit profond de la rivière jusqu’à l’ouverture du ciel.
Et quand elles se sont tues, ne laissant
que la nature à percevoir, son rythme silencieux et quelques frémissements de feuilles, une jeune hippie blonde et intemporelle les remercia, avec une sincère sérénité, de leur « présence » qui est en effet belle et intense.
Trois voix. Trois musiciennes. Trois âmes qui incantent les esprits de la nature et incarnent une nouvelle féminité sacrée.
A l’automne,
j’ai été invitée au château à l’heure du thé par trois jeunes aventurières.
Elles préparaient leur prochain départ vers des terres lointaines, imaginaires et toujours musicales. Je me suis hâtée de faire leur portrait avant la pluie et leur envol a capella.
Je me suis réveillée de la réalité quand j’ai rencontré Fantôme, l’unique « aux yeux de fougères » puis j’ai simplement fermé les miens pour l’écouter chanter.