Ràdio Arrels

L’exposició s’anomena « El somni del Rayon Vert ». És una història que comença amb un amor a primera vista, pel lloc. Absolutament fantàstic! És un embarcament immediat cap al somni! Un hotel dels anys trenta, amb una arquitectura que sembla la d’un vaixell, amarrat a la via del tren entre la terra i el mar. Aquest amor va ser duplicat per el capità del vaixell, Jean-Charles Sin, que amb la seva esposa Paqui me van donar carta blanca. Hi vaig fotografiar Morane Saulnier, ballarina, i vam buscar, per exemple, les relacions entre la seva posició, el seu moviment a l’espai i l’arquitectura de l’hotel o l’aparició d’allò que anomenaria esdeveniments poètics. Però hi ha altres línies d’investigació que estructuren el projecte.

« Je ne danse qu’aux frontières Vous avez dit mirage ? Sur le front de Cerbère.  » Morane saulnier

Le Rêve du Rayon Vert

C’est un lieu qui raconte des histoires, qui attire les rêveurs et les photographes. Un vieil hôtel des années trente qui porte beau ses années, un paquebot de béton amarré à la voie ferrée, immobile entre les collines et la mer. A Cerbère, dernier port français avant l’Espagne, un petit bout du monde fait de trois immensités de mer, de ciel et de terre.
Or malgré son imposante présence, son poids de béton, l’hôtel nous ouvre un espace imaginaire. Aux souvenirs fantasmés se mêlent les sensations immédiates de l’environnement dont la mer, si prégnante, et de la lumière qui transforme incessamment les lieux.
C’est dans ce lieu sûr, illusoirement clos, que je veux photographier l’insaisissable, la lumière, l’invisible, le vent, l’inaccessible, le passé, l’intangible, les fantômes. Pour cela, je vais recourir à ce qui me fonde le plus certainement : quelques rêves d’enfance.
Un rêve d’ailleurs familier et familial : l’Espagne et les autres rivages de la Méditerranée.
Un rêve d’élégance nourri d’images, de films et de musiques où je croiserais, américaine, Gatsby sur un air de jazz et en passant par la Riviera, Jacques-Henri Lartigue et Renée Perle sur une chanson de Trenet.
Et ce qui s’oppose à tant d’évanescence, c’est le corps de mon modèle, qu’elle devienne figure, mouvement, regard, coeur qui bat ou simple surface de peau au soleil.

XV Biennal Mostra Internacional de Fotografia. Août 2024/ Olot, à l’Orfeó Popular Olotí, Carrer Bellaire, 4.

Women Zone

Cathy Peylan, amie photographe, m’a invitée
à partager les cimaises de Women Zone.
Women Zone est la recherche photographique, ontologique de cette zone la plus intime
où se penser, se réfléchir, se reprendre, se réapproprier ou se donner, se mettre à nuEs, s’éprouver et se rêver, laissant le plus libre advenir.

Le Mois du Nu/ La Place des Photographes, 1 bis rue Réattu -Arles/ Mai 2019