Un été dans les ruines romantiques d’une ancienne batterie militaire avec vue sur la mer j’ai eu le privilège de voir Lily Brieu danser et le second privilège de voir nos photographies publiées dans la gourmande et pertinente revue Le ventre et l’oreille.
avril 2020
Women Zone
Cathy Peylan, amie photographe, m’a invitée
à partager les cimaises de Women Zone.
Women Zone est la recherche photographique, ontologique de cette zone la plus intime
où se penser, se réfléchir, se reprendre, se réapproprier ou se donner, se mettre à nuEs, s’éprouver et se rêver, laissant le plus libre advenir.
Le Mois du Nu/ La Place des Photographes, 1 bis rue Réattu -Arles/ Mai 2019
De Vent et de Soleil
Je me souviens de Mécistée enfant à la grâce d’infante dont l’intranquillité retenue, affleurante suspendait
le temps. Elle est à présent artiste, attrapeuse de rêves qu’elle insuffle parfois aux photographes.
Mécisthée Rhéa
Naïades
Il ne se passe pas une séance de photographie avec les Naïades sans un souffle de magie.
Leurs voix mêlées m’ont entourée, résonnant du lit profond de la rivière jusqu’à l’ouverture du ciel.
Et quand elles se sont tues, ne laissant
que la nature à percevoir, son rythme silencieux et quelques frémissements de feuilles, une jeune hippie blonde et intemporelle les remercia, avec une sincère sérénité, de leur « présence » qui est en effet belle et intense.
Trois voix. Trois musiciennes. Trois âmes qui incantent les esprits de la nature et incarnent une nouvelle féminité sacrée.
Tous les sortilèges païens et celtiques sont jetés.
Les Itinérantes
A l’automne,
j’ai été invitée au château à l’heure du thé par trois jeunes aventurières.
Elles préparaient leur prochain départ vers des terres lointaines, imaginaires et toujours musicales. Je me suis hâtée de faire leur portrait avant la pluie et leur envol a capella.
Pauline Manon
Les Itinérantes, trois jeunes femmes qui de leurs seules voix pures vous font traverser les frontières et le temps . . .
Fantôme
Je me suis réveillée de la réalité quand j’ai rencontré Fantôme, l’unique « aux yeux de fougères » puis j’ai simplement fermé les miens pour l’écouter chanter.